1 THESSALONICIENS CHAPITRE 5 V 1 A 11

 

 

ETUDE DE LA PREMIERE  EPITRE AUX THESSALONICIEN DE PAUL

 

 

 

Pasteur ALAIN LARROQUE

 

 

La connaissance que possèdent les Thessaloniciens.

 

 

 

1 Thessaloniciens 5/1-11.

 

 

L’apôtre Paul poursuit son enseignement sur l’avènement du Seigneur :

 

 

Ce qui va précéder cet événement

 

 

La position spirituelle de chaque croyant

 

 

Exhortation et édification mutuelle

 

 

Paul désirait que son enseignement soit bien compris et appliqué dans la vie de chaque membre de l’Eglise. Dans la grande majorité de ses épîtres, il a mis l’accent à la fois sur l’œuvre de Christ à la croix pour sauver les pécheurs, dont, dira t-il, il est le premier, et sur le retour en gloire de Jésus, révélant par là l’importance de cette doctrine, mais aussi le fait que nul ne connait ni le jour, ni l’heure, ni le temps de cet événement.

 

 

La connaissance que possèdent les Thessaloniciens.

Versets 1-2 :

 

 

« Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive, car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra, comme un voleur dans la nuit. »

 

 

Paul se réjouissait de ce que les chrétiens de Thessalonique avaient su retenir ses enseignements sur l’avènement de Jésus.

 

 

Il est important que chaque croyant soit bien informé ou recherche à l’être, de manière à être au clair au sujet de cet événement, pour ne pas être surpris, mais être prêt pour ce jour glorieux.

 

 

 

Les disciples, en leur temps, ont posé à Jésus la question suivante : « Dis-nous, quand cela arrivera t-il et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » [1]

A  ces questions toutes naturelles le Seigneur répond sagement et de plusieurs manières :

 

 

 

1. Personne ne sait ni le jour ni l’heure.            Matthieu 24/36.42.44.

Ne cherchons pas à deviner ce que le Seigneur a voulu nous cacher. Dieu a de très bonnes raisons de tenir secrète la date du retour de son Fils. Si Jésus avait dit aux premiers disciples: «  Je reviendrai dans 20 siècles », l’Eglise se serait endormie encore plus vite qu’elle ne l’a fait.

 

 

Nous avons toujours besoin d’être tenus en haleine. Quiconque ne veille plus a déjà pratiquement succombé à la tentation. Si le Seigneur nous a caché l’heure de son retour, c’est qu’il veut que nous y soyons préparés et que nous soyons toujours prêts pour ce jour.

 

 

1. Que personne ne vous séduise d’aucune manière.

 

 

«  Prenez garde que personne ne vous séduise ou ne vous induise en erreur. » Verset 4

La question des apôtres révélait une certaine confusion dans leur esprit concernant la suite des événements. Sans doute pensaient-ils que la destruction du temple arriverait en même temps que la fin de l’âge et le retour du Seigneur Jésus-Christ.

 

 

Attention aux séductions intelligentes de « super chrétiens » qui n’hésitent pas à quitter le terrain scripturaire pour avancer leurs théories. Le Seigneur a prévu ces abus et ces pièges. Luc 21/8.        2 Thessaloniciens 2/1.3.

 

 

Ne laissons pas notre imagination vagabonder, mais laissons le Saint-Esprit nous conduire et nous maintenir dans toute la vérité.

 

 

1. Le Maître tarde à venir.

 

 

L’Ecriture révèle à tout lecteur attentif qu’il s’écoulera un temps assez long entre le départ du Sauveur et son avènement.

 

 

«  Mon Maître tarde à venir..... »                                                   Mat.24/48.49.

 

 

«  Comme l’Epoux tardait... »                                                        Mat.25/5.6.

 

 

«  Longtemps après, le Maître de ses serviteurs revint .. »          Mat.25/19.

 

 

« Où est la promesse de son avènement ? »                                  2Pierre 3/3.4.

 

 

Alors pourquoi tarde-t-il ?

 

 

Si l’attente se prolonge, c’est que Dieu désire donner à tous une chance d’être sauvés.

Selon Romains.11/25, les événements de la fin ne se produiront que lorsque « la totalité des païens sera entrée » Dieu connaît en effet le nombre de ceux qui acceptent le salut et il ne fermera pas la porte de la grâce avant de les avoir tous mis à l’abri. La patience de notre Dieu est notre salut.

 

 

 

1. Voici,  je  viens  bientôt .

2 Pierre 3/8.9.

 

 

 

Pour Dieu le temps ne compte pas. Le délai qui nous paraît long est pour Dieu tout à fait bref. C’est pourquoi la Bible, parlant de notre point de vue, dit: « Le Maître tarde à venir. » mais lorsqu’elle emploie le langage de Dieu, elle dit: « Voici, Il vient bientôt. »

 

 

Pour Dieu, les temps de la fin ont commencé dès la manifestation terrestre du Christ Jésus. 1Pierre 1/20.

 

 

Voilà pourquoi l’apôtre Jean peut écrire: « Petits enfants c’est la dernière heure. » 1Jean.2/18. Ce qui veut dire que, depuis la mort du Seigneur, nous sommes entrés dans la dernière heure de l’histoire de l’homme pécheur. Hébreux 1/1.2.

 

 

Apprenons à nous placer du point de vue de Dieu.

 

 

En  Grec: l’expression traduite ordinairement par « je viens bientôt » peut aussi signifier: « je viens soudainement ou rapidement. » Matthieu 24/27 qui nous dit que Jésus reviendra comme l’éclair.

 

 

 

1. Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance.

Marc 13/23.

 

 

Si nous ne connaissons pas la date, nous pouvons tout de même connaître les temps, grâce aux signes qu’il nous a donnés.

 

 

Un éclair ne tombe pas d’un ciel serein, il sort des nuages qui se sont lentement accumulés et ceux qui ont été attentifs ont vu venir l’orage.

 

 

Les incrédules seront surpris, mais les chrétiens ne devraient pas l’être.

 

 

 

Paul parle aux Thessaloniciens : des temps, des moments qui concernent le retour en gloire de Jésus dans sa première phase.

 

 

Paul veut que tout croyant soit bien conscient des temps et des moments qu’il vit.

Paul veut que tout disciple sache discerner les temps dans lesquels il se trouve, à la lumière de ce qui est écrit dans la parole de Dieu, pour plusieurs raisons.

 

 

 

La première : c’est qu’il ne soit pas dans l’ignorance des temps de la fin.

La deuxième : c’est qu’il ne soit pas surpris de l’accomplissement des signes annonciateurs du retour en gloire de Jésus.

 

 

La troisième : c’est qu’il soit prêt, qu’il soit trouvé debout pour ce jour.

 

 

 

Dieu le Père a fixé de sa propre autorité les temps et les moments pour tout ce qui concerne ce qui va précéder et ce qui va se passer pour le retour de Jésus.

 

 

Tout disciple de Jésus-Christ doit être dans une attitude de foi, d’attente et d’espérance glorieuse.

 

 

 

Au verset 2, Paul leur dit : « Car vous savez vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. »

 

 

 

« Car vous savez vous-mêmes, »

 

 

Pas d’ignorance

 

 

On sait garder l’enseignement dispensé dans la parole

 

 

Nécessité de toujours plus apprendre pour ne pas être surpris

 

 

Jésus a répété à plusieurs reprises, que son retour serait ou viendrait comme un voleur.

 

 

Luc 12/39-40 : « Sachez-le  bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.

 

 

Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. »  (La colombe)

 

 

2 Pierre 3/10 : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour là les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les œuvres qu’elle renferme, sera consumée. »  (La Colombe)

 

 

 

Au verset 3, l’apôtre Paul leur donne un signe supplémentaire sur la venue en gloire de Jésus, afin qu’ils soient attentifs à tout événement qui pourrait se dérouler ici-bas, afin d’être aussi éveillé et savoir encore discerner ce jour :

 

 

« Quand les hommes diront : ‘’ Paix et sûreté !’’ alors une ruine soudaine les surprendra comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. »

 

 

Lisons le texte de l’Evangile de Luc au chapitre 12 et les versets 26 à 30.

 

 

 

Dans ce texte nous pouvons faire les constats suivants :

 

 

 

Indifférence

 

 

 

Insouciance du cœur

 

 

 

Appesantissement par les excès de la table

 

 

 

Aboutissement : ruine ; on va périr le jour où Christ apparaîtra dans la deuxième phase de son retour.

 

 

 

Deux exemples frappants :

 

 

L’histoire de Noé

 

 

L’histoire de Lot

 

 

Ces deux histoires sont le signe révélateur des comportements des cœurs tels qu’ils seront dans les temps de son retour.

 

 

Il y a un message qui revient sans cesse pour notre bien :

 

 

« Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. »  [2]

 

 

Trad. Le semeur : « Restez sur vos gardes et priez sans relâche que Dieu vous donne la force d’échapper à tout ce qui doit arriver et de vous présenter debout devant le Fils de l’homme. »

Il y a ce verbe « échapper », qu’il ne faut pas sous-estimer, en tant qu’enfants de Dieu ayant la connaissance de la Parole de Dieu.

 

 

« Comment « échapperons-nous » en négligeant un si grand salut ? »  [3]

 

 

Au verset 4, l’apôtre Paul continue son exposé sur le retour de Jésus par ces paroles : « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. »

 

 

Les propos de Paul sont tout à fait logiques et relèvent du bon sens. Mais il faut remarquer que Jésus a souvent exhorté ses disciples à la « vigilance spirituelle » pour qu’ils soient debout le jour de sa venue.

 

 

Quelle est la raison d’une telle insistance ?

 

 

C’est la faiblesse et le relâchement, qui sont bien souvent le lot de tout enfant de Dieu. L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

 

 

 

Paul leur dit : « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, »

Etant des enfants de lumière, nous sommes éclairés. Si nous sommes éclairés, nous ne devrions pas être dans l’ignorance concernant le retour de Jésus. Ce jour ne devrait pas nous surprendre, parce que nous ne sommes plus dans les ténèbres, dans la mort, mais bien vivants.

 

 

Rappelons-nous de cette parole de Paul à l’église d’Ephèse : « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière. » [4]

 

 

Tout disciple de Jésus-Christ doit être bien conscient de cette vérité fondamentale, qu’il est lumière, non pas pour la cacher, mais pour qu’elle brille, qu’elle éclaire le chemin, l’intelligence, dans le but de bien discerner les temps, les signes de l’avènement de Christ.

 

 

Jean 12/36 : « Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. »

 

 

Ä  Avoir        -           Croire            -           Être

 

 

Verset 5 :

 

 

« Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour.

Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. »

 

 

Il faut que la vie de l’enfant de Dieu tranche réellement par rapport à celui qui vit dans les ténèbres.

 

 

Il n’est pas possible que sa vie soit partagée, tiraillée d’un côté ou de l’autre.

 

 

Non, le Seigneur veut que ses enfants soient à lui, à part entière, en contact permanent avec la lumière de la vie, afin que ceci soit vrai :

 

 

« Celui qui suit la lumière de Christ, ne marche plus dans les ténèbres, mais il a en lui la lumière de la vie véritable qui ne fera jamais défaut. »

 

 

L’exhortation de Paul se poursuit au verset 6 : « Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. »

 

 

Trois verbes clés :

 

 

Dormir           -           Veiller            -           Etre

 

Dormir :

 

 

Ecoutons et faisons notre l’exhortation de Paul aux Romains :

 

 

« Vous savez en quel temps nous sommes »

 

 

« C’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil »

 

 

« Car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. »  [5]

 

 

Veiller :

 

 

Vigilance spirituelle. On ne le dira jamais assez : la vigilance doit être de mise, à cause du relâchement qui est couché à la porte de chaque cœur.

Relâchement qui produit la brèche dans laquelle le diable voudra s’engouffrer et faire les ravages dont on peut se douter.

 

 

Sobre :

 

 

1 Pierre 4/7 : « La fin de toutes choses est proche.

Soyez donc sages et sobres pour vaquer à la prière. »

 

 

La sobriété et la sagesse s’uniront pour conduire à la prière persévérante.

La sobriété et la sagesse refuseront les excès, mais rechercheront la simplicité et sauront mettre l’essentiel en priorité pour ne pas déshonorer le Seigneur, pour ne pas avoir un témoignage qui pourrait porter préjudice à l’œuvre de Dieu.

 

 

Aux versets 7 & 8, l’apôtre Paul veut marquer la différence indiscutable entre ceux qui sont de la nuit avec leurs œuvres et ceux qui sont de la lumière et qui voient briller la lumière du matin, de la délivrance.

 

 

Tout d’abord le verset 7 indique : « Car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit. »

 

 

Il y a une opposition entre la lumière et les ténèbres. Ils ne peuvent cohabiter, même si dans la mentalité et l’esprit de ce siècle, on voudrait tout faire cohabiter.

 

 

Il y a une véritable opposition entre les ténèbres et la véritable lumière de la vie qui est en Christ. Jésus-Christ lui-même dira ceci, lors de son arrestation dans le jardin de Gethsémané : « (…), mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. » [6]

 

 

Ah ! Le monde des ténèbres, qui n’est autre que le monde du péché, de l’occultisme, le monde satanique, pensait triompher sur la lumière, sur Christ, en le faisant mourir, mais c’est la lumière qui a triomphé des ténèbres. Christ, par sa mort et sa résurrection, a triomphé sur toute la puissance des ténèbres en la clouant sur la croix, en la dépouillant de tous ses artifices.

 

 

On sait malheureusement tout ce qui peut se passer la nuit, tout ce qui peut se faire dans le secret de la nuit.

 

 

On sait aussi que plus nous irons vers la fin, plus le retour de Christ approchera, plus la nuit envahira ce monde. Il deviendra de plus en plus difficile de travailler, d’évangéliser.

 

 

 

L’opposition se fera sentir d’une manière plus subtile, mais visible.

 

 

Mais le matin se lève pour et sur l’Eglise de Jésus-Christ, jour de délivrance, d’espérance et de victoire finale !

 

 

Au verset 8, Paul continue son enseignement  : « Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de l’amour, et ayant pour casque l’espérance du salut. »

 

 

On retrouve les trois colonnes indispensables pour un bon équilibre, une bonne stabilité spirituelle et une endurance à toute épreuve, qui ne perd de vue  l’espérance de la gloire.

 

 

Cuirasse de la foi et de l’amour

 

 

Casque de l’espérance du salut

 

 

1)                 Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres.

 

 

Romains 13/12 : « La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. »

 

 

2)                 Ayant revêtu la cuirasse de la foi et de l’amour.

Ephésiens 6/13-16.

 

 

3)                 Et ayant le casque de l’espérance du salut.

Ephésiens 6/17.

 

 

Jusqu’au bout de sa marche sur cette terre, tout disciple de Jésus-Christ aura besoin d’entretenir, de garder la foi et de vivre chaque jour par la foi, comme la parole de Dieu l’y encourage. « Et mon juste vivra par la foi ou par sa foi. » [7]

 

 

Jusqu’au bout de sa marche le disciple aura besoin de vivre chaque jour de l’amour de Dieu, ayant  confiance dans l’accomplissement de ses promesses. D’où la nécessité pour tout disciple de Jésus-Christ d’être régulièrement puissamment fortifié par l’Esprit dans l’être intérieur, pour comprendre la hauteur, la longueur, la largeur et la profondeur de l’amour de Dieu, qui dépasse toute connaissance humaine, et qui va lui donner de s’enraciner dans la personne de Christ. [8]

 

 

Il faut que la foi et l’amour soient réellement une cuirasse qui permet de résister à tous les traits, toutes les flèches enflammées du malin qui voudraient nous atteindre et nous terrasser.

Foi et amour  nous amèneront à nous revêtir de la cuirasse de la justice de Christ acquise à la croix.

 

 

La foi croit dans la victoire de l’Agneau de Dieu qui a été fait justice pour nous.

L’amour sait que Dieu ne fait point d’acception de personne et qu’il veut nous revêtir de cette justice ; il veut que le pardon des péchés soit une réalité spirituelle pour tous ceux qui s’approchent de Lui et confessent son nom.

 

 

Il est nécessaire d’avoir sans cesse le casque du salut. C’est ce que Paul enseigne aux Ephésiens : « Prenez aussi le casque du salut. » [9]

 

 

Un casque sur la tête est visible. Nous devons être fiers d’être sauvés et fiers de proclamer cette espérance glorieuse de la vie éternelle.

 

 

Nous ne sommes pas toujours conscients d’être des privilégiés.

 

 

Dans les versets 9 & 10, Paul poursuit son enseignement :

 

 

« Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. »

 

 

Deux destinées  sont devant les hommes :

 

 

La destinée de l’homme qui se heurte à la pierre angulaire : 1 Pierre 2/7-8

L’homme se heurte par incrédulité à la pierre angulaire qui est Christ, par opposition à la parole de Dieu, ne voulant pas obéir, ne voulant pas reconnaître la nécessité d’être sauvé de son état de péché.

 

 

Pierre présente justement Christ à ses contemporains comme la pierre angulaire :

 

 

« L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale.

 

 

Ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole et c’est à cela qu’ils sont destinés. » [10]

 

 

La destinée du disciple est de  prendre possession de ce « salut », c’est de faire l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous.

 

 

Acquisition du salut en Jésus-Christ, parce que Dieu a donné tout d’abord Christ qui nous a acquis ce si grand salut par sa mort et sa résurrection.

 

 

Acquisition du salut en Jésus-Christ, parce que le Seigneur a lancé une invitation à tous les hommes qui le veulent bien, à saisir par la foi ce salut et le faire leur.

 

 

Dieu a fait sa part, sans faire aucune distinction de personne. Le salut est pour tous sans aucune forme de favoritisme.

 

 

Tout homme est appelé à faire sa part en prenant possession de ce cadeau,  de ces dons  faits à tous.

 

 

 

Au verset 4 du chapitre 1 de cette première épître aux Thessaloniciens, Paul leur dit : « Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus… »

 

 

La foi, l’espérance et l’amour confirment l’appel de Dieu, qui a été communiqué aux Thessaloniciens par l’annonce de l’Evangile de la grâce, auquel ils ont répondu en accueillant la parole.

 

 

Cette parole de l’auteur de l’épître aux Hébreux prend toute son importance : « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? » [11]

 

 

Au verset 10, l’apôtre Paul dit : « Afin que, soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivrons ensemble avec lui. »

 

 

Trad. Le Semeur : « Afin que, vivants ou morts, nous entrions ensemble, avec lui, dans la vie. »    Lisons dans Romains au chapitre 14 et les versets 8 et 9.

 

 

Il y a dans ces textes un mot qui revient, c’est celui « ensemble » ; il a chez Paul une connotation spirituelle très importante.

 

 

« Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble! »[12]

Dans ce mot « ENSEMBLE », il y a la pensée :

 

 

De rassemblement

 

D’unité

 

De solidarité

 

De vision commune

 

D’harmonie

 

Il y a tout d’abord cette pensée de « rassemblement »

 

 

Dans la chambre haute : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. »  [13]

 

 

Le Seigneur sera toujours honoré par les rassemblements de son peuple, quand ceci ont comme objectif de le rencontrer, de le servir par l’adoration, de l’écouter, pour croître dans sa connaissance, pour progresser vers sa ressemblance et refléter sa nature dans le monde.

Ensuite il y a cette pensée « d’unité »

 

 

Toujours dans le livre des Actes il est dit des disciples : « Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière… »

 

 

« Lorsqu’ils  l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble et ils dirent (…) » [14]

 

 

Puis il y a la notion de « solidarité »

 

 

« Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu et ils avaient tout en commun. » [15]

Il y a encore cette pensée « d’harmonisation »

 

 

L’Eglise est un corps, où chaque membre à sa place, sa fonction.

 

 

« Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. » [16]

Enfin, il y a la pensée d’une « vision commune »

 

 

« Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus.

 

 

Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. » [17]

 

 

Plusieurs verbes clés dans ce texte :

 

 

 

Donner :                     « donne à tes serviteurs »

 

 

 

Annoncer :      « d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, »

 

 

 

Etendre :                     « en étendant ta main, »

 

 

 

Faire :              « pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges     par le nom de ton saint serviteur Jésus. »

 

 

 

Prier /Trembler : « Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla »

 

 

 

Etre :               « ils furent tous remplis du Saint-Esprit »

 

 

Annoncer :      « et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. »

 

 

 

Au verset 11 Paul continue son exhortation : « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme vous en réalité vous le faites. »

 

 

 

Quand Paul dit : « exhortez-vous réciproquement, », c’est dans un but d’encouragement, mais aussi de consolation.

 

 

« Consolez-vous réciproquement » : Savoir donner des paroles de consolation à ceux qui traversent la vallée des larmes, pour les aider à la transformer en un lieu plein de sources  que la pluie  couvrira de bénédiction. [18]

 

 

Chaque membre doit pouvoir grandir spirituellement et devenir des disciples matures capables d’exhorter et d’encourager quand l’occasion se présente, pour consoler celui qui est dans l’affliction et l’aider à surmonter son épreuve et en sortir vainqueur, plus fort.

 

 

Dans cette pensée d’exhortation, de consolation, il y a la notion de « vigilance » à l’égard de son frère.

 

 

C’est ce que l’auteur de l’épître aux Hébreux mentionne, quand il dit : « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. »  [19]

 

 

Sans entrer dans la vie privée des gens ou de ses frères et sœurs, apprenons à être prévenants et à voir tout simplement leurs besoins autant spirituels que physiques ou même matériels.